Le retrait des sens

Pratyāhāra (प्रत्याहार)

Les cinq sens retournés

Dan la tradition du yoga, il existe tellement de possibilités d’actions et de méthodes, qu’on dirait qu’il y a une voie unique pour chaque personne qui veut s’y engager.

Il est communément admis que nous avons cinq sens, puis un esprit et des sensations vibratoires, puis finalement peut-être un huitième sens qu’est celui de la vacuité, la transe ou le samâdhi.


La retraite Pratyāhāra – qui est la cinquième étape du yoga – pourrait s’inscrire dans une tradition appelée Radhasoami.


Là, il y a quatre techniques qui permettent au dévot de retourner les sens vers l’intérieur.


1. La vision de la lumière. (La vue)
Cela consiste à activer la glande pinéale en massant ou en appuyant l’index sur le troisième œil (front). La vue de la lumière intérieure est une expérience qui est semblable à celle de l’amoureux qui rencontre son âme sœur pour la première fois. La production de photons viendrait de la concentration dans cette zone qui correspond aussi au sixième chakra (esprit, conscience, direction, décision). Les moines tibétains disent que l’observateur est le même dans la vie, dans les rêves et dans la mort.


2. La musique céleste. (L’ouïe)
En bouchant les oreilles avec les pouces. La musique intérieure, c’est la puissance à l’état pur de l’origine du souffle vital. Cette technique demande beaucoup de courage, car elle fatigue très vite les épaules. C’est un excellent moyen de développer la force intérieure. 


3. La goutte sacrée Bindu. (Le goût et l’odorat)
Cette technique s’appelle kechari mudra (le sceau du saut dans le vide) et elle consiste à retourner la langue vers l’arrière. Cette action est double car elle concerne l’odorat et le goût en même temps. Celui qui pratique Kechari aura un sens juste de la vie et sera facilement dans la notion de culte.


4. Le nom divin (Le toucher)
Le souffle associé à un mantra ou libre. Cette technique pourrait faire partie de la quatrième étape du yoga que l’on nomme Pranayama, mais là il s’agit de méditation et d’un climat de prière. Le nom en tant que souffle est l’expression de la pierre philosophale et de la transmutation. Quand on exécute cette technique, on passe vers un état de conscience différent.


La synthèse de ces technique est le karma favorable, la clairvoyance, la chance de la vie, l’opportunité, la connaissance, les papillons dans le ventre, etc.



La notion espace-temps

Si le temps n’existe pas, l’espace est-il réel ?

« Le facteur temps existe en nous et alentour de nos vies, c’est l’âpre fumet et c’est le parfum. » (Etienne Klein et Jaques Perry-Slakow)

D’après les nouvelles données scientifiques, l’espace-temps serait un entité ou un cinquième élément (éther) dont la réalité physique pourrait être relative.


Quand nous voyons des images du cosmos et la grandeur de notre planète dans cet immense océan de galaxies, nous pouvons imaginer qu’il existe d’autres mondes habités par d’autres formes de vies. Si l’univers s’étend sur une distance de 14 milliard d’années lumières, il semble logique que nous ne soyons pas les seuls êtres vivants et conscients de cette notion d’espace-temps et pourtant...


Si le temps est relatif, l’espace devrait donc l’être aussi.


Si je marche dans un aéroport et que quelqu’un me rattrape en marchant à la même vitesse que moi sur un tapis roulant et que quand il arrive à ma hauteur, nous tirons les deux en même temps avec un pistolet laser, est-ce que la lumière de mon voisin va plus vite ? Non, puisque la théorie de la relativité restreinte a été établie par une formule mathématique et que donc la vitesse de la lumière ne varie pas. Cette formule permet de calculer la différence espace temps entre nos GPS et les satellites. Si on n’avait pas ce calcul, les GPS afficheraient une erreur de 16 km à la fin d’une journée.


Tout ceci semble démontrer que l’espace est aussi relatif que le temps, mais alors, pourquoi ne nous le dit-on pas ?


Ceci pourrait alors expliquer pourquoi nous n’avons pas d’extraterrestres qui viennent nous voir, du moins dans notre capacité de voir. Notre espace-temps serait une conception ou une convention qui nous appartient et pour avoir des contacts avec d’autres formes d’existence, il nous faudrait aller explorer les multivers que sont les mondes parallèles. Il n’y a pas que les néo-chamanes en herbe qui s’y intéresse, mais les scientifiques semblent être plus discret en ce qui concerne l’existence de ces choses. Pourquoi donc ?


Comment fait-on pour sortir de cet hôpital psychiatrique qu’est la terre dans l’univers ? (Mme F. Rawat)


Il se pourrait donc que nous soyons vraiment les seuls dans l’univers, mais qu’il existe par contre d’autres univers.




Qu’est-ce que la réalité ?

Le rêve de la cactée

La barrière du monde ordinaire m’obligeait à vouer un culte à tous les Saints de mon chemin.

Etant venu dans ce monde, je ne pouvais pas y échapper aussi facilement, car j’avais une mission à remplir comme chaque être humain.


Il est erroné de croire que l’on ne sert à rien. Beaucoup de gens ont cette idée, mais c’est totalement faux. Par contre, il est erroné de croire que l’on puisse être aussi important que l’on se l’imagine trop souvent. Le monde ordinaire n’est qu’un rêve de très courte durée.
Ceux qui accumulent des richesses et se vautrent dans la luxure sans aucune vergogne, savent-ils qu’ils préparent leur prochaines vies de pauvres ?


Ceux qui se prennent tellement au sérieux et qui veulent apporter la paix dans le monde en déclenchant des guerres, savent-ils qu’ils seront toujours des pantins d’un système qui les manipule ?


Il existe une loi du juste milieu qui consiste à n’être ni riche, ni pauvre, mais très fortuné de par le cœur.


Pour entrer dans ce cœur, il y a une barrière qui se nomme réalité ordinaire. Pour passer cette clôture, il faut être capable de réaliser l’exploit du chameau qui s’introduit dans le chas d’une aiguille.


Il ne s’agit pas de tout donner, mais de se détacher de la possession, car pour entrer dans la réalité non ordinaire, il faut être dépourvu de bagage.


Le bagage intellectuel est le plus lourd des fardeaux qui retient l’esprit dans la réalité du monde ordinaire. Le culte de Mammon étant la religion la plus pratiquée au monde, il est donc impossible à la plupart des humains de sortir de la matrice du mental, pour explorer les multivers. Quel dommage. Quelle perte de temps que ce monde ordinaire, avec ses exigences qui ne font que nous perdre dans les illusions d’un futur meilleur.


Tant que nous sommes hyper occupés, avec nos réflexes smartphoniens et nos projections vers de multiples illusions, nous ne voyons pas que nous ne sommes que le rêve de la cactée, soit uniquement des sacs d’os et d’eaux qui se prennent pour des demi-dieux. Le chaînon manquant pour accéder au règne supra-humain, n’est plus de l’ordre de la physique et c’est là que l’intellect est perdu. 


C’est en sachant perdre cet attachement à l’analyse que nous pouvons accéder à cette connaissance métaphysique, tout simplement par le rêve.



Futurs potes en ciel

Je jour du Shabbat, souviens-toi du futur !
 

Autrement dit c’est un jour, où on n’en fout pas une rame. Chez nous c’est plutôt le dimanche.

L’avenir a un long passé, ce qui veut dire que le futur probable est plus facile à fixer.
Le secret : c’est qu’il faut se souvenir du présent pour en projeter les images vers le futur.
C’est dans le présent que les futurs potentiels se révèlent. Ils puissent leurs racines dans le passé et ils se dissimulent dans nos aspiration futures.


Attention au piège de la loi d’attrape-con, car la théorie moderne qui dit que l’on peut obtenir tout ce qu’on veut en se focalisant sur un choix, oublie de dire que nous devons nous fixer sur nos besoins et non pas nos désirs.


Il y a assez de ressources pour les besoins de tout le monde, mais pas assez pour les désirs de chacun.


Il y a beaucoup de futurs potentiels pour chacun et il n’est donc pas nécessaire d’en rajouter. Il faut en choisir un et, comme quand un poisson a mordu à l’hameçon, tirer doucement sur la ligne.

Les six lances du silence

Qui ne dit mot qu’on sent !

Pour qui s’y lance en silence, la vérité est relative d’un état pacifique.
Le silence est cette enclise : « Si l’anse de six lances s’y lance, et coûter-là ! »


Les six souffles climatiques sont contenus dans le silence universel.


Par l’expression de ces six souffles, le silence transcende  les manifestations climatiques comme le chaînon manquant qui unit tout.


Le vent, la chaleur, l’humidité, la sécheresse, le froid et le feu insubstantiel, sont les six souffles qui s’y lancent en silence, aussi bien dans le corps humain que dans la nature sauvage extérieure.


Le silence n’est pas l’absence de son, c’est le Son.


Il est génial et inégal en tant que sonorité infinie, inégal à tous les autres sons et génial par sa présence omnipotente. Il s’aligne sur sa ligne verticale de façon droite et triode, car il se redoit d’être l’unique entité vibratoire universelle. 


« Qui ne dit mot consent », car le silence est l’acceptation de ce qui est.
« Qui ne dit mot qu’on sent », car le silence c’est l’enclise par excellence.


« Si l’anse était toi ? »
— Scie l’anse et t’es toi !
— Scie l’anse, étaie-toi !
— Scie, lance et tais-toi ! »

ÉLEVER LE RÊVE, RELÈVE, RÉVÈLE et…

La vibration du rêve

Le temps que nous passons à rêver est très important, car dans la moyenne d’une vie humaine, nous passons 25 ans à dormir dont 5 ans à rêver.

Il est toujours mal vu d’être jugé "ENDORMI", mais celle ou celui qui nous considère ainsi, le fait généralement pour nous "DOMINER" ou nous rendre "MOINDRE", car dans son inconscient se "RÉVÈLE" ce qui nous permet à tous de nous "ÉLEVER" et c’est "LE RÊVE" qui nous "RELÈVE" de cette "RÉALITÉ" ordinaire du monde, qui est "ALTIÈRE" et prétentieuse.
La "VÉRITÉ" mondaine n’est qu’un vulgaire "ATELIER" pour l’ego. La "VÉRITÉ" du monde ordinaire dit « normal », ne fait qu’"ÉVITER" un autre potentiel qui offre pourtant la "LIBERTÉ". Alors, au risque de passer pour un homme "BÉLÎTRE", pendard ou coquin, la "LIBERTÉ", telle celle d’un gueux, fripon, ne devrait pas être un obstacle à mon simple plaisir de vivre, n’est-ce pas ?


Pour trouver le plaisir de vivre, le rêve est sans doute la source magique dont toutes les espèces vivantes sont censées y puiser des énergies subtiles provenant d’endroits inconnus.


Il semble dès lors évident que le fait de se souvenir de certains rêves, soit parfois le moteur d’un nouvel élan.



Peu importe où notre esprit part voyager, que ce soit par ici ou à l’autre bout de l’univers, ce qui compte c’est le fait de pouvoir explorer ces champs de réalités qui diffèrent de la vie normale, car ceci permet de rétablir l’équilibre du psychisme. La relation que l’on peut faire avec le rêve, c’est un contact avec cet autre moi qui se promène dans les univers parallèles. On prétend maintenant pouvoir communiquer avec les animaux, alors pourquoi ne pas le faire avec notre double qui explore les mondes durant la nuit ?


Cette relation intime avec cet être le plus timide de notre vie que nous aspirons à connaître, se situe dans le moment des rêves et c’est un véritable joyau de la vie.

Le chainon manquant

Vers le cinquième règne

Les quatre règnes de la terre sont : le minéral, le végétal, l’animal et l’humain.

Un cinquième règne sera celui du jugement dernier, non pas en tant que fin du monde, mais comme l’accomplissement de l’être bleu. L’être réalisé n’est pas bleu par son sang, mais par son aura.

Le règne minéral dit que nous sommes issus des étoiles, que nous sommes d’abord de la poussière d’étoile et que la terre qui engendre l’or, va permettre l’hermétisme qui est le terreau du règne végétal. Le végétal est la naissance de l’âme en tant qu’esprit céleste. Pour bien comprendre le règne végétal, il faut choisir un métier et y développer du mérite, car par cette voie de l’abandon dans l’œuvre d’un labeur que l’on peut saisir le secret de la mutation. 

Le règne animal c’est l’explosion du souffle qui met en mouvement les particules. L’animal est le premier règne qui prend conscience de l’éveil de l’âme.

Le quatrième règne qu’est celui de l’humain, a la particularité de révéler l’immortalité de l’âme céleste, mais c’est aussi là qu’apparait le choix qui se concrétise par le libre arbitre et c’est cela qui amènera au cinquième règne qui aura un lien avec le karma.

Le chainon manquant c’est le magicien qui opère à travers ces étapes, depuis le début de la création. Pour le réaliser en soi, il faut devenir observateur de ses propres actes et prendre conscience que nous sommes tous d’abord issus du premier règne et qu’en tant que né sous une étoile, nous sommes censés assumer une responsabilité de conduite sur notre propre chemin, dans notre propre nature.